Le môme de Mériel, Jean-Alexis Moncorgé, pas encore Gabin
Bonjour à Tous,
Le samedi 29 septembre 2012 a eu lieu la fête des 20 ans de la création du musée GABIN à Mériel dans le 95.
Ce fût l’occasion de rappeler la carrière fabuleuse du grand homme, Jean Alexis Moncorgé, en présence de son fils Mathias, de sa fille Florence, mais aussi des petits enfants, (6 en tout, il me semble), dont Alexis, fils de Mathias, qui perpétue la destinée artistique de la famille Moncorgé au théâtre** notamment.
On sait Mathias Moncorgé simple dans l’approche, sympathique et non dépourvu d’une grande fidélité en amitié. Cette fête n’a fait que confirmer cette qualité chez lui.
Tout d’abord avec la charmante anecdote concernant la voiture de son père, une Mercedes 220. Cette voiture dormait dans la propriété familiale depuis quelques années déjà. Mathias voulait faire venir cette voiture pour en faire don au Musée.
Mais pour cela, il fallait la transporter et la remettre en état. C’est là que les amis de Mathias Moncorgé entrent en scène. Mathias raconte à l’assistance avec un phrasé et un accent plus fort que n’importe quelle analyse ADN, comment plusieurs amis de Reims, se sont emparés de l’affaire pour la mener à bien.
Auparavant, Mathias, comme sa soeur un peu plus tard, avait fait l’objet d’une interview par Damien THEVENOT de France 2 pour l’émission TéléMatin (diffusion 12 ou 15 octobre)
Mais ce n’est pas tout et je dois bien avouer que la surprise qui m’attendait, allait illuminer ma journée sous un jour un peu nouveau. Non, ne croyez pas que je sois un intime de Mathias Moncorgé, car pour cela il faudrait que je le fréquente assidûment et que je gagne son estime qui s’inscrit dans la durée. Ce n’est pas simple…, même si le bonhomme est d’un abord aisé et d’une attention sincère.
En réalité, avant le démarrage des festivités, je m’empressais de le contraindre à me consacrer quelques minutes pour lui remettre officiellement un exemplaire dédicacé de mon roman Tranches de vies à Paname, ainsi qu’un autre pour le musée.
Mathias Moncorgé et Philippe-Jean Fiedler
J’expliquai avec passion, comme toujours, l’idée de ce roman et l’inspiration reçue par la carrière des ces six acteurs et de leur filmographie, dont évidemment celle de Jean Gabin. Vous vous souvenez certainement, de la révélation concernant ce dernier, chef de char dans la 2ème DB de Leclerc, à bord du Souffleur II.
Et voilà que Mathias Moncorgé, présente à l’assistance, un Monsieur d’un âge respectable, rencontré voilà seulement trois mois, Raymond Thièbault, qui alors âgé de 18 ans, faisait partie d’un équipage d’un certain char sous le commandement d’un certain ……. Jean Gabin.
Je me retrouvais ainsi face à la réalité d’une virtualité que j’avais exprimée dans mon roman, avec le plus de soin possible, en essayant de retraduire une ambiance possible au sein de cette équipe fantastique. Je ne vous cache pas que la conversation avec ce gaulliste de la première heure, engagé volontaire, a été un pur bonheur.
Tellement bien d’ailleurs, que j’aurai bientôt la chance de le revoir, pour lui remettre d’abord un exemplaire de mon roman, car il en est bien un des acteurs, un vrai et pour réaliser si cela est possible, un entretien à propos de Gabin et de cette épopée qui a bien failli se finir plusieurs fois assez mal.
Visite du musée, que je vous recommande évidemment, car le nombre de pièces ne fait qu’augmenter et l’on est surpris de découvrir la vie si riche de cet homme emprunt d’une grande simplicité.
Après une projection d’une interview du grand homme, (par une télévision belge), et du film Les Misérables, la soirée s’est achevée autour d’un buffet et d’un verre de l’amitié, Jean Gabin étant pour le moins très présent parmi nous.
A bientôt alors avec Raymond Thièbault, compagnon de lutte de Jean Gabin.
Jean-Alexis Moncorgé et les compagnons du SOUFFLEUR II
Musée Jean Gabin à Mériel… A visiter sans modération
Le site du Musée
Le théâtre avec Alexis Moncorgé, le petit-fils :
** Alexis Moncorgé dans La Mouette de A TCHEKHOV au théâtre de Ménilmontant, 15 rue du retrait, Paris 20ème, tous les jeudis jusqu’au 28/02/2013 – Mise en scène et adaptation Hélène Zidi-Chéruy